Sibylle Coquelet

   Ses premiers pas sur scène se font dans La Cerisaie de Tchekhov, dans le rôle d'Ania, au sein de l'association amateur "La Charbonnerie" à Vitry sur Seine. Elle n'a alors que onze ans. Durant sept ans elle va travailler avec Annie Pudal des rôles classiques tels que Suzanne dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Madeleine dans Amédée ou comment s'en débarrasser de Ionesco, Henriette dans Les Femmes savantes de Molière; L'Opéra des Gueux d'après John Gay, Le Réveil d'après La Ferme des Animaux de G.Orwell, La Moscheta d'après Ruzante.

 

   Après un baccalauréat économique et social en option théâtre, grâce à laquelle elle a pu travailler avec Philipe Doré et Véronique Müller, elle commence une licence de théâtre à la Sorbonne-Nouvelle mais se rend vite compte que la théorie universitaire n'a rien à voir avec le travail de plateau qu'elle connait. Elle quitte donc cette formation pour se consacrer à la création. Elle travaille en tant qu'ouvreuse au théâtre Silvia Monfort à Paris 15° pendant de longs mois et y rencontre de nouvelles formes théâtrales qui forgent son regard et son resenti face à des artistes engagés, complets, et pluridisciplinaires.

   Elle se forme alors pendant un an au cours Ciné-Théâtre avec Philippe Declermont et Florence Bolufer, et commence à travailler son jeu face à une caméra. Elle participe alors à son premier court-métrage en tant que comédienne : L'Aphoriste de Philipe Boudin.

   En 2011 elle intègre le Studio de Formation Théâtrale pour une formation intense d'interprétation, de danse, de chant, d'acrobatie, de diction et de dramaturgie. Elle travaille notamment avec Sandrine Lanno, Mélanie Menu, Nadine Darmon, Florian Sitbon, David Nunes, Vincent Debost, Clément Victor, Sabrina Baldassara, Claire Lamarre, Michel Archimbaud en alternance pendant trois ans. 

 

   Depuis sa sortie, elle continue à se former en suivant diverses stages, travaillant ainsi sans cesse son corps et sa voix .